Sous prétexte de donner un sens à la souffrance nous avons tendance à la rationnaliser en oubliant que souffrir veut dire subir le mal. Et à l’inverse, sous prétexte de ne pas la rationaliser, nous avons tendance à lui ôter tout sens en oubliant que souffrir veut dire patienter. L’homme vivant est celui qui sait à la fois refuser le mal en y étant sensible, comme il est celui qui sait accepter la vie et porter celle-ci en se laissant à la fois porter par elle. Dans notre société moderne où beaucoup d’entre nous vivent des mutations déchirantes, il est inenvisageable de ne pas méditer sur la souffrance qu’elle soit morale ou physique.
Sous prétexte de donner un sens à la souffrance nous avons tendance à la rationnaliser en oubliant que souffrir veut dire subir le mal. Et à l’inverse, sous prétexte de ne pas la rationaliser, nous avons tendance à lui ôter tout sens en oubliant que souffrir veut dire patienter. L’homme vivant est celui qui sait à la fois refuser le mal en y étant sensible, comme il est celui qui sait accepter la vie et porter celle-ci en se laissant à la fois porter par elle. Dans notre société moderne où beaucoup d’entre nous vivent des mutations déchirantes, il est inenvisageable de ne pas méditer sur la souffrance qu’elle soit morale ou physique.