"Sans doute faut-il se risquer loin de lans désespoir pour que, par une espèce de retournement, se dise le contraire du ressentiment et de la haine, ce qui transfigure l'anecdote : un visiteur, jeune encore, faire à une vieille l'aumône de quelques nuits d'amour. Pour conjurer le passé, pour exorciser, ou provoquer, ses propres hantises. Peut-être aussi pour la sauver, elle, de la solitude.
Or la force de ce texte, c'est que viens un moment où la déréliction ouvre la tendresse : on ne peut écrire ainsi, dire si cruellement, et de façon tellement innocente, que parce que l'on aime.
De Bassez, il faut entendre le souffle, cette sorte de halètement qui tend la phrase, la dresse sur la page comme une victoire, et faire l'épreuve de ce rythme court, syncopé, tout de violence maîtrisée, exaltée par une mesure juste."
"Sans doute faut-il se risquer loin de lans désespoir pour que, par une espèce de retournement, se dise le contraire du ressentiment et de la haine, ce qui transfigure l'anecdote : un visiteur, jeune encore, faire à une vieille l'aumône de quelques nuits d'amour. Pour conjurer le passé, pour exorciser, ou provoquer, ses propres hantises. Peut-être aussi pour la sauver, elle, de la solitude.
Or la force de ce texte, c'est que viens un moment où la déréliction ouvre la tendresse : on ne peut écrire ainsi, dire si cruellement, et de façon tellement innocente, que parce que l'on aime.
De Bassez, il faut entendre le souffle, cette sorte de halètement qui tend la phrase, la dresse sur la page comme une victoire, et faire l'épreuve de ce rythme court, syncopé, tout de violence maîtrisée, exaltée par une mesure juste."