Avant de devenir une parure naturelle, les cheveux furent, à l'instar des autres poils du corps, une toison protectrice contre les intempéries. Avec le développement des civilisations, ils permirent des coiffures somptueuses. Mais, ce qui frappa d'abord l'imagination, fut leur longévité, leur force, leur résistance au temps. Les rituels qui accompagnent leur première coupe et ceux qui suivent la mort, sont innombrables. Les croyances en leurs pouvoirs maléfiques ou bénéfiques sont étonnantes. Ici, ils servirent d'outils, ailleurs de médication. De modes en révoltes politiques ou pratiques castratrices, leur longueur fit sens. En un mot, « sur toutes les soupes » de l'existence humaine, « il traîne bien un cheveu ». Cet ouvrage en donne un bel aperçu.
Christiane Noireau est docteur en littérature française et comparé, docteur d'État en Philosophie esthétique et maître de conférence à l'Université Jules Verne d'Amiens.
Avant de devenir une parure naturelle, les cheveux furent, à l'instar des autres poils du corps, une toison protectrice contre les intempéries. Avec le développement des civilisations, ils permirent des coiffures somptueuses. Mais, ce qui frappa d'abord l'imagination, fut leur longévité, leur force, leur résistance au temps. Les rituels qui accompagnent leur première coupe et ceux qui suivent la mort, sont innombrables. Les croyances en leurs pouvoirs maléfiques ou bénéfiques sont étonnantes. Ici, ils servirent d'outils, ailleurs de médication. De modes en révoltes politiques ou pratiques castratrices, leur longueur fit sens. En un mot, « sur toutes les soupes » de l'existence humaine, « il traîne bien un cheveu ». Cet ouvrage en donne un bel aperçu.
Christiane Noireau est docteur en littérature française et comparé, docteur d'État en Philosophie esthétique et maître de conférence à l'Université Jules Verne d'Amiens.