Il est devenu banal d'entendre déplorer la part "excessive" faite à la Phonétique historique dans les épreuves d'ancien français, tant à la licence qu'aux concours de recrutement. Pour intéressante qu'elle soit, cette discipline ne saurait en effet, à ce niveau, constituer une fin en soi ; on conviendra bien volontiers qu'elle n'est pas suffisante, mais en affirmant en revanche qu'elle est nécessaire. Car il est vain d'aborder la Morphologie historique sans un minimum de connaissances en fait de Phonétique. Être réaliste, c'est d'abord reconnaître les priorités. On a donc commencé par une Initiation à la Phonétique historique de l'ancien français ; la suite inéluctable, parce que logique, était la présente Initiation à la Morphologie historique de l'ancien français.
Il est devenu banal d'entendre déplorer la part "excessive" faite à la Phonétique historique dans les épreuves d'ancien français, tant à la licence qu'aux concours de recrutement. Pour intéressante qu'elle soit, cette discipline ne saurait en effet, à ce niveau, constituer une fin en soi ; on conviendra bien volontiers qu'elle n'est pas suffisante, mais en affirmant en revanche qu'elle est nécessaire. Car il est vain d'aborder la Morphologie historique sans un minimum de connaissances en fait de Phonétique. Être réaliste, c'est d'abord reconnaître les priorités. On a donc commencé par une Initiation à la Phonétique historique de l'ancien français ; la suite inéluctable, parce que logique, était la présente Initiation à la Morphologie historique de l'ancien français.