"Mais qui m'a appris que, dans un labyrinthe, il y avait aussi une façon de s'en sortir qui s'appelait le fil d'Ariane ? Le fil d'Ariane, qu'est-ce que c'est ? C'est la loi, c'est la démocratie, c'est la Constitution, dans ce qu'elle a de bon et de durable".
Par cette métaphore, François Mitterrand révèle une part importante de sa conception du droit. Une référence, un point de repère, un pôle de stabilité dans la mer mouvante d'un parcours politique. Il ne faut pas l'abandonner si l'on veut " s'en sortir ", il faut ne pas le perdre de vue si l'on veut rester honorable ; il faut surtout ne pas la lâcher si l'on veut combattre efficacement. Le discours mitterrandien illustre certes une certaine conception – très française – du droit et de sa place dans la vie politique. Mais, surtout, le droit est un outil que François Mitterrand a toujours su utiliser pour mener à bien son action pour convaincre.
"Mais qui m'a appris que, dans un labyrinthe, il y avait aussi une façon de s'en sortir qui s'appelait le fil d'Ariane ? Le fil d'Ariane, qu'est-ce que c'est ? C'est la loi, c'est la démocratie, c'est la Constitution, dans ce qu'elle a de bon et de durable".
Par cette métaphore, François Mitterrand révèle une part importante de sa conception du droit. Une référence, un point de repère, un pôle de stabilité dans la mer mouvante d'un parcours politique. Il ne faut pas l'abandonner si l'on veut " s'en sortir ", il faut ne pas le perdre de vue si l'on veut rester honorable ; il faut surtout ne pas la lâcher si l'on veut combattre efficacement. Le discours mitterrandien illustre certes une certaine conception – très française – du droit et de sa place dans la vie politique. Mais, surtout, le droit est un outil que François Mitterrand a toujours su utiliser pour mener à bien son action pour convaincre.