Petite-fille de Henri IV, cousine germaine de Louis XIV, Anne Marie-Louise d'Orléans est la plus riche héritière du royaume de France, et par conséquent son plus beau parti. Dès son enfance, on évoque les prétendants susceptibles de briguer sa main. Elle refuse le prince de Galles, futur Charles II, estimant que la restauration monarchique est trop incertaine. Mademoiselle jette son dévolu sur le petit Louis XIV. Cette union ne peut convenir à la politique de Mazarin... Et c'est pour se venger de cette « fourberie » que l'audacieuse princesse se lance à corps perdu dans l'aventure de la Fronde. Entichée de gloire, flattée de jouer un rôle politique, elle rejoint l'armée des princes. Elle s'empare d'Orléans, regagne Paris, où elle fait tirer le canon sur les troupes royales du haut de la Bastille. Ce coup de folie lui vaudra l'exil dans son château de Saint-Fargeau de 1652 à 1657.
Revenue à la cour, pardonnée par son cher cousin, elle éconduit de nouveaux prétendants avant de tomber follement amoureuse de Lauzun, petit gentilhomme gascon, brutal et sans scrupules. Une malheureuse histoire d'amour qui fera les gorges chaudes de la cour et se terminera fort mal pour cette femme qui ne fut jamais aimée comme elle souhaitait l'être.
Les princes se racontent rarement; et en cela, les Mémoires de Mademoiselle, écrits à la première personne, ont le privilège de la rareté. Elle est la première mémorialiste à s'exprimer en son nom propre. Il s'agit donc de véritables confessions où elle n'hésite pas à livrer ses états d'âme avec une émouvante sincérité. Ses souvenirs sont plutôt ceux d'une femme occupée d'elle-même que d'un témoin des grands événements : elle raconte moins ce qui s'est passé que ce qu'elle a ressenti. Elle révèle des secrets de cour et dévoile avec franchise ce que les grands pensent du peuple. Elle s'étend longuement sur ses goûts, ses habitudes, ses caprices, donne des détails sur les fêtes et les cérémonies dont elle est le témoin, démonte les intrigues qui agitent sa petite cour et celle du roi et raconte en détail ses amours avec Lauzun.
Petite-fille de Henri IV, cousine germaine de Louis XIV, Anne Marie-Louise d'Orléans est la plus riche héritière du royaume de France, et par conséquent son plus beau parti. Dès son enfance, on évoque les prétendants susceptibles de briguer sa main. Elle refuse le prince de Galles, futur Charles II, estimant que la restauration monarchique est trop incertaine. Mademoiselle jette son dévolu sur le petit Louis XIV. Cette union ne peut convenir à la politique de Mazarin... Et c'est pour se venger de cette « fourberie » que l'audacieuse princesse se lance à corps perdu dans l'aventure de la Fronde. Entichée de gloire, flattée de jouer un rôle politique, elle rejoint l'armée des princes. Elle s'empare d'Orléans, regagne Paris, où elle fait tirer le canon sur les troupes royales du haut de la Bastille. Ce coup de folie lui vaudra l'exil dans son château de Saint-Fargeau de 1652 à 1657.
Revenue à la cour, pardonnée par son cher cousin, elle éconduit de nouveaux prétendants avant de tomber follement amoureuse de Lauzun, petit gentilhomme gascon, brutal et sans scrupules. Une malheureuse histoire d'amour qui fera les gorges chaudes de la cour et se terminera fort mal pour cette femme qui ne fut jamais aimée comme elle souhaitait l'être.
Les princes se racontent rarement; et en cela, les Mémoires de Mademoiselle, écrits à la première personne, ont le privilège de la rareté. Elle est la première mémorialiste à s'exprimer en son nom propre. Il s'agit donc de véritables confessions où elle n'hésite pas à livrer ses états d'âme avec une émouvante sincérité. Ses souvenirs sont plutôt ceux d'une femme occupée d'elle-même que d'un témoin des grands événements : elle raconte moins ce qui s'est passé que ce qu'elle a ressenti. Elle révèle des secrets de cour et dévoile avec franchise ce que les grands pensent du peuple. Elle s'étend longuement sur ses goûts, ses habitudes, ses caprices, donne des détails sur les fêtes et les cérémonies dont elle est le témoin, démonte les intrigues qui agitent sa petite cour et celle du roi et raconte en détail ses amours avec Lauzun.