« Je les ai bien connus tous les deux. J'ai vu naître leur misérable amour et je l'ai vu mourir. J'ai eu droit aux confidences, aux confessions même. On est allé jusqu'à me demander conseil, et pour que je n'en ignore rien, me voici avec ce manuscrit entre les mains. Ce manuscrit où seuls sont changés les noms, les emplois, les couleurs de cheveux. Je peux à peine croire ce que j'y lis, parfois. »
Ainsi commence le premier roman publié par Claire Martin, qui figure parmi les plus grands romanciers apparus au Québec au cours de la Révolution tranquille. Dès sa sortie en 1960, Doux-amer a fasciné des milliers de lecteurs des deux côtés de l'Atlantique. C'est un Québec différent, moderne, qui surgissait ici, à travers cette langue classique, parfaitement maîtrisée, et ce style sobre, terriblement efficace.
« Je les ai bien connus tous les deux. J'ai vu naître leur misérable amour et je l'ai vu mourir. J'ai eu droit aux confidences, aux confessions même. On est allé jusqu'à me demander conseil, et pour que je n'en ignore rien, me voici avec ce manuscrit entre les mains. Ce manuscrit où seuls sont changés les noms, les emplois, les couleurs de cheveux. Je peux à peine croire ce que j'y lis, parfois. »
Ainsi commence le premier roman publié par Claire Martin, qui figure parmi les plus grands romanciers apparus au Québec au cours de la Révolution tranquille. Dès sa sortie en 1960, Doux-amer a fasciné des milliers de lecteurs des deux côtés de l'Atlantique. C'est un Québec différent, moderne, qui surgissait ici, à travers cette langue classique, parfaitement maîtrisée, et ce style sobre, terriblement efficace.