Qu’elles soient empoisonneuses d’enfants ou de maris, vitrioleuses ou prostituées, les femmes criminelles n’ont eu de cesse de fasciner les publics et les journalistes par la violence et la transgression qu’elles incarnent, et ce, en dépit de la place relativement restreinte qu’elles occupent au sein de l’ensemble de la population criminelle. On n’a qu’à penser à l’exemple récent d’Anna Sorokin, alias Anna Delvey, jeune fraudeuse russe immiscée dans la haute société new-yorkaise, qui a subi, en 2018, un procès pour diverses escroqueries. En parallèle du procès, son histoire était racontée dans la presse puis fut rapidement adaptée à l’écran de manière romancée, dans une intrigue reposant sur le travail d’une journaliste en quête de sa véritable identité. La fiction télévisuelle met ici remarquablement en lumière la fascination journalistique pour la criminelle, tout comme elle la prolonge et la redouble.
Qu’elles soient empoisonneuses d’enfants ou de maris, vitrioleuses ou prostituées, les femmes criminelles n’ont eu de cesse de fasciner les publics et les journalistes par la violence et la transgression qu’elles incarnent, et ce, en dépit de la place relativement restreinte qu’elles occupent au sein de l’ensemble de la population criminelle. On n’a qu’à penser à l’exemple récent d’Anna Sorokin, alias Anna Delvey, jeune fraudeuse russe immiscée dans la haute société new-yorkaise, qui a subi, en 2018, un procès pour diverses escroqueries. En parallèle du procès, son histoire était racontée dans la presse puis fut rapidement adaptée à l’écran de manière romancée, dans une intrigue reposant sur le travail d’une journaliste en quête de sa véritable identité. La fiction télévisuelle met ici remarquablement en lumière la fascination journalistique pour la criminelle, tout comme elle la prolonge et la redouble.