Adaptation en album du roman de Jacques Ferron.
Illustré par Anne Sol.
Raconté sur CD par Johanne Marie Tremblay. Musiques: Étienne Loranger. Durée du CD: 72 minutes.
L'amélanchier a été finaliste au Prix TD 2012 de littérature canadienne pour l'enfance et la jeunesse.
Tinamer de Portanqueu, la narratrice, parle:
«Bien que je sois une adulte, il arrive que je me perde. Soudain, les lieux qui m’entourent me semblent étrangers. Ou bien, pire encore, je ne reconnais plus la personne que je suis devenue. Ces jours-là, la peur me tord le ventre. Par bonheur, ces crises de désorientation ont un remède. J’ai une boussole. Impossible de s’égarer quand on a une boussole. Beau temps, mauvais temps, son aiguille magnétique nous montre le nord. Alors moi, l’égarée, la désorientée, la dépaysée, je commence par arrêter mes pas. Après une longue respiration, je tire de ma poche la précieuse boussole. Je baisse les yeux, je la consulte. Chaque fois, elle m’indique la direction où je dois regarder. Très lentement, je me retourne. Et je regarde derrière moi. Ce qui m’apparaît, loin là-bas, m’éblouit. Le sourire revient sur mes lèvres. L’adulte que je suis cesse de m’être inconnue. Et la peur me quitte. Que vois-je de si beau quand je me retourne ainsi ? Je vois le pays de mes premières années, qui était un lieu magique. Mon enfance est un conte. Si vous le voulez bien, me voici impatiente de vous en faire le récit.»
Adaptation en album du roman de Jacques Ferron.
Illustré par Anne Sol.
Raconté sur CD par Johanne Marie Tremblay. Musiques: Étienne Loranger. Durée du CD: 72 minutes.
L'amélanchier a été finaliste au Prix TD 2012 de littérature canadienne pour l'enfance et la jeunesse.
Tinamer de Portanqueu, la narratrice, parle:
«Bien que je sois une adulte, il arrive que je me perde. Soudain, les lieux qui m’entourent me semblent étrangers. Ou bien, pire encore, je ne reconnais plus la personne que je suis devenue. Ces jours-là, la peur me tord le ventre. Par bonheur, ces crises de désorientation ont un remède. J’ai une boussole. Impossible de s’égarer quand on a une boussole. Beau temps, mauvais temps, son aiguille magnétique nous montre le nord. Alors moi, l’égarée, la désorientée, la dépaysée, je commence par arrêter mes pas. Après une longue respiration, je tire de ma poche la précieuse boussole. Je baisse les yeux, je la consulte. Chaque fois, elle m’indique la direction où je dois regarder. Très lentement, je me retourne. Et je regarde derrière moi. Ce qui m’apparaît, loin là-bas, m’éblouit. Le sourire revient sur mes lèvres. L’adulte que je suis cesse de m’être inconnue. Et la peur me quitte. Que vois-je de si beau quand je me retourne ainsi ? Je vois le pays de mes premières années, qui était un lieu magique. Mon enfance est un conte. Si vous le voulez bien, me voici impatiente de vous en faire le récit.»