À l’heure où la question de l’altérité se pose plus que jamais, la découverte de l’autre se fait amoureuse, sexuelle et sociétale. En s’éprenant de Pap, sénégalais, le personnage de María interroge notre rapport au monde à travers le prisme ancestral de la famille. María décide d’explorer l’Afrique dans le cadre de voyages initiatiques, provoquant l’incompréhension de son entourage. Le détroit de Gibraltar, lieu de passage, devient le symbole de la quête personnelle et intrinsèque de ce qui constitue « l’Autre ». Dans ce voyage à rebours qui la mène à Lavapiés, le quartier madrilène le plus ethnique de la capitale, puis à Burgos, sa ville natale, María va désapprendre tout ce qu’elle a appris à ce jour. Dans ce questionnement des origines, la découverte du monde s’effectue au sein de méfiances quasi animales, faisant du corps et de sa sexualité un lieu de rencontres et de batailles incessantes. Intimité amoureuse, quête de soi et engagement politique sont étroitement liés, opposant réalité et fiction. Désincarnée et dédoublée par l’écriture, la voix de l’auteure trouve son écho dans le personnage de María, afin d’illustrer cette affirmation rimbaldienne : « Je suis l’autre ». D’une plume audacieuse, elle dresse le portrait de notre nature profonde d’animal social, que la pensée et la parole définissent à chaque instant.
À l’heure où la question de l’altérité se pose plus que jamais, la découverte de l’autre se fait amoureuse, sexuelle et sociétale. En s’éprenant de Pap, sénégalais, le personnage de María interroge notre rapport au monde à travers le prisme ancestral de la famille. María décide d’explorer l’Afrique dans le cadre de voyages initiatiques, provoquant l’incompréhension de son entourage. Le détroit de Gibraltar, lieu de passage, devient le symbole de la quête personnelle et intrinsèque de ce qui constitue « l’Autre ». Dans ce voyage à rebours qui la mène à Lavapiés, le quartier madrilène le plus ethnique de la capitale, puis à Burgos, sa ville natale, María va désapprendre tout ce qu’elle a appris à ce jour. Dans ce questionnement des origines, la découverte du monde s’effectue au sein de méfiances quasi animales, faisant du corps et de sa sexualité un lieu de rencontres et de batailles incessantes. Intimité amoureuse, quête de soi et engagement politique sont étroitement liés, opposant réalité et fiction. Désincarnée et dédoublée par l’écriture, la voix de l’auteure trouve son écho dans le personnage de María, afin d’illustrer cette affirmation rimbaldienne : « Je suis l’autre ». D’une plume audacieuse, elle dresse le portrait de notre nature profonde d’animal social, que la pensée et la parole définissent à chaque instant.