Mais l’oubli c’est peut-être un des bienfaits de Dieu :
L’oubli, c’est le nuage au départ des colombes,
C’est le gazon fleuri repoussant sur les tombes,
C’est le mystérieux et morne apaisement
Que la nuit sur le jour fait tomber lentement ;
Et l’oubli, c’est la main inconnue et sincère
Qui détache les nœuds du cœur et les desserre
Pour nous rendre la mort moins pénible à souffrir,
De sorte qu’oublier c’est apprendre à mourir !…
Mais l’oubli c’est peut-être un des bienfaits de Dieu :
L’oubli, c’est le nuage au départ des colombes,
C’est le gazon fleuri repoussant sur les tombes,
C’est le mystérieux et morne apaisement
Que la nuit sur le jour fait tomber lentement ;
Et l’oubli, c’est la main inconnue et sincère
Qui détache les nœuds du cœur et les desserre
Pour nous rendre la mort moins pénible à souffrir,
De sorte qu’oublier c’est apprendre à mourir !…