Baiser, Monsieur, oui. Baiser comme on chiale, comme on oublie, baiser
comme on rêve. Du grand n’importe quoi, sans tête, du rut. Baiser sans
vous, dans les entrailles d’une femme, perdre langue et doigts jusqu’à sa
jouissance, et enfoncer sa bouche entre mes cuisses, lisses, peau et sexe,
vagabondage de désir teinté d’amour tendre. Et regardez, donc, ces
coquelicots jouissants, comme barbares sorcières, ces rebelles fantaisies,
celles qui poussent au bord des rails, là où les hommes pissent debout,
dans les bars à trois sous. Vous auriez pu vous joindre à nous, mais
voyez-vous ce soir, c’est la douceur d’un sein qui apaise ma peau, et la
vigueur de trois doigts qui me trifouillent la chair.
Vous pouvez regarder, bien sûr. Ma porte vous est toujours ouverte, autant
que mon cul. Taisez-vous. Posez-vous là. Bandez si vous voulez, mais je ne
veux rien entendre.
--
*Livre contenant des nouvelles érotiques, à réserver à une audience ayant 18 ans ou plus*
Baiser, Monsieur, oui. Baiser comme on chiale, comme on oublie, baiser
comme on rêve. Du grand n’importe quoi, sans tête, du rut. Baiser sans
vous, dans les entrailles d’une femme, perdre langue et doigts jusqu’à sa
jouissance, et enfoncer sa bouche entre mes cuisses, lisses, peau et sexe,
vagabondage de désir teinté d’amour tendre. Et regardez, donc, ces
coquelicots jouissants, comme barbares sorcières, ces rebelles fantaisies,
celles qui poussent au bord des rails, là où les hommes pissent debout,
dans les bars à trois sous. Vous auriez pu vous joindre à nous, mais
voyez-vous ce soir, c’est la douceur d’un sein qui apaise ma peau, et la
vigueur de trois doigts qui me trifouillent la chair.
Vous pouvez regarder, bien sûr. Ma porte vous est toujours ouverte, autant
que mon cul. Taisez-vous. Posez-vous là. Bandez si vous voulez, mais je ne
veux rien entendre.
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*Livre contenant des nouvelles érotiques, à réserver à une audience ayant 18 ans ou plus*