Jamais on n’a autant parlé de « valeurs » à propos de l’entreprise : « valeur travail », valeur pour l’actionnaire, valeurs éthiques de dirigeants, création de valeur, « Parce que vous le valez bien » … La crise semble reposer la question du SENS de « tout çà » : consommer pour quoi ? Le profit pour quoi ? Travailler pour quoi ? Et pour qui : les actionnaires, les clients, les employés … ? Sera-t-elle l’occasion de refonder les entreprises ? Comment faire ?
[Préface de Joël de Rosnay]
Un nombre étonnant de démarches, nées indépendamment ces dernières années, visent à améliorer la performance des entreprises par une approche « Valeur ». Certaines ont révolutionné leur domaine d’application : Blue Ocean, Développement Durable et Responsabilité Sociétale d’Entreprise, Balanced ScoreCard, Business Analysis, Lean, analyse de la Valeur …
Derrière les spécificités de chaque domaine d’application, un certain nombre de points communs semblent leur apporter leur spécificité et leur efficience : raisonnement « valeur », approche « système », importance donnée au sens et au dialogue.
Cette approche système, qui dépasse le raisonnement cartésien de la même façon que la relativité d’Einstein a dépassé la physique de Newton, est déjà à l’oeuvre dans certaines entreprises. La synergie entre ces démarches ouvre à coup sûr des espoirs considérables.
Rêvons d’une entreprise :
• dont la stratégie viserait à apporter plus de valeur à toutes ses parties prenantes tout en respectant l’environnement et étant utile à la société ;
• dont les produits et/ou services enthousiasmeraient les clients actuels et futurs, en valorisant les compétences des employés et les ressources de fournisseurs partenaires ;
• où chaque métier serait piloté selon des indicateurs de sa contribution à ces buts et à la réussite des autres métiers ;
• où les processus industriels et tertiaires ne produiraient que des outputs utiles à ces métiers et aux parties prenantes, appuyés par un système d’information et autres outils efficients ;
• où chacun atteindrait ses buts et objectifs en collaborant à ceux des autres, dans le respect des valeurs de tous.
Language
English
Pages
261
Format
Kindle Edition
Publisher
Éditions EMS
Release
April 09, 2013
Valeur(s) et management: Des méthodes pour plus de valeur(s) dans le management (Questions de Société)
Jamais on n’a autant parlé de « valeurs » à propos de l’entreprise : « valeur travail », valeur pour l’actionnaire, valeurs éthiques de dirigeants, création de valeur, « Parce que vous le valez bien » … La crise semble reposer la question du SENS de « tout çà » : consommer pour quoi ? Le profit pour quoi ? Travailler pour quoi ? Et pour qui : les actionnaires, les clients, les employés … ? Sera-t-elle l’occasion de refonder les entreprises ? Comment faire ?
[Préface de Joël de Rosnay]
Un nombre étonnant de démarches, nées indépendamment ces dernières années, visent à améliorer la performance des entreprises par une approche « Valeur ». Certaines ont révolutionné leur domaine d’application : Blue Ocean, Développement Durable et Responsabilité Sociétale d’Entreprise, Balanced ScoreCard, Business Analysis, Lean, analyse de la Valeur …
Derrière les spécificités de chaque domaine d’application, un certain nombre de points communs semblent leur apporter leur spécificité et leur efficience : raisonnement « valeur », approche « système », importance donnée au sens et au dialogue.
Cette approche système, qui dépasse le raisonnement cartésien de la même façon que la relativité d’Einstein a dépassé la physique de Newton, est déjà à l’oeuvre dans certaines entreprises. La synergie entre ces démarches ouvre à coup sûr des espoirs considérables.
Rêvons d’une entreprise :
• dont la stratégie viserait à apporter plus de valeur à toutes ses parties prenantes tout en respectant l’environnement et étant utile à la société ;
• dont les produits et/ou services enthousiasmeraient les clients actuels et futurs, en valorisant les compétences des employés et les ressources de fournisseurs partenaires ;
• où chaque métier serait piloté selon des indicateurs de sa contribution à ces buts et à la réussite des autres métiers ;
• où les processus industriels et tertiaires ne produiraient que des outputs utiles à ces métiers et aux parties prenantes, appuyés par un système d’information et autres outils efficients ;
• où chacun atteindrait ses buts et objectifs en collaborant à ceux des autres, dans le respect des valeurs de tous.