Enjoué, espiègle, mais aussi grave, voire dramatique, Cholem Aleichem brosse un tableau haut en couleurs de la vie juive sous l'empire des Tsars. Il semble tirer du néant toute une civilisation engloutie depuis. En d'innombrables romans, nouvelles, contes, pièces de théâtre, monologues, il nous présente une humanité de petites gens ballottés entre le désespoir né de soucis combien quotidiens et les hypothétiques lendemains chantants, dans l'attente prescrites des temps messianiques.
L'univers de Cholem Aleichem, peu connu en Occident, fourmille de personnages qui réussissent ce tour de force : l'évasion, toute verbale il est vrai, du guetto où ils se trouvent entassés. Mais cet univers «don quichottesque» fut ausssi le monde des derniers des justes...
Choem Aleichem a été appelé de «Mark Twain juif», mais il peut aussi être comparé à Molière, pour le don d'observation, ou à Rabelais, pour le style. Son irrésistible humour, bien que spécifiquement juif, mérite une audience universelle. Son œuvre est traduite dans toutes les langues et il n'était que juste de présenter aux lecteurs français un recueil de ses contes et récits qui comptent parmi les meilleurs de la littérature yiddish.
Enjoué, espiègle, mais aussi grave, voire dramatique, Cholem Aleichem brosse un tableau haut en couleurs de la vie juive sous l'empire des Tsars. Il semble tirer du néant toute une civilisation engloutie depuis. En d'innombrables romans, nouvelles, contes, pièces de théâtre, monologues, il nous présente une humanité de petites gens ballottés entre le désespoir né de soucis combien quotidiens et les hypothétiques lendemains chantants, dans l'attente prescrites des temps messianiques.
L'univers de Cholem Aleichem, peu connu en Occident, fourmille de personnages qui réussissent ce tour de force : l'évasion, toute verbale il est vrai, du guetto où ils se trouvent entassés. Mais cet univers «don quichottesque» fut ausssi le monde des derniers des justes...
Choem Aleichem a été appelé de «Mark Twain juif», mais il peut aussi être comparé à Molière, pour le don d'observation, ou à Rabelais, pour le style. Son irrésistible humour, bien que spécifiquement juif, mérite une audience universelle. Son œuvre est traduite dans toutes les langues et il n'était que juste de présenter aux lecteurs français un recueil de ses contes et récits qui comptent parmi les meilleurs de la littérature yiddish.