poèmes sur Saigon et le Vietnam
Le Vietnam,
un voyage,
une histoire d'amour...
Un souvenir...
Une partie de ma vie...
Autres livres de Marie Bataille :
Paroles de filles
Aziz escalier D appartement 27"
La boïte aux mots interdits
La Joconde a disparu
Mademoiselle Princesse Culotte
Adolphe aux pieds
Le monstre de Monsieur Stravinski
SAIGON PREMIERE
Mon premier souvenir
c'est peut-être le dessin d'une palme
très haute et verte
dans le ciel d'Asie.
Je me suis dit que j'étais loin, étrangère,
et dans mon verre
comme les bulles de coca
pétillaient la voix câline
de cette ville
que je ne connaissais pas.
Je la regardais du coin de l'oeil
derrière mes lunettes noires
en cherchant des souvenirs de guerre
que je ne trouvais pas.
Elle avait seulement le sourire étourdi
de ces petites fiancées
de sage province.
Il y avait bien davantage.
Mais elle me le dirait plus tard.
J'entendais battre la rumeur de son coeur sauvage
emporté vers la rivière et les quais.
J'ai su dès cette première heure,
penchée sur elle,
tout en sueur,
à la terrasse impériale du Rex,
que je l'aimais.
poèmes sur Saigon et le Vietnam
Le Vietnam,
un voyage,
une histoire d'amour...
Un souvenir...
Une partie de ma vie...
Autres livres de Marie Bataille :
Paroles de filles
Aziz escalier D appartement 27"
La boïte aux mots interdits
La Joconde a disparu
Mademoiselle Princesse Culotte
Adolphe aux pieds
Le monstre de Monsieur Stravinski
SAIGON PREMIERE
Mon premier souvenir
c'est peut-être le dessin d'une palme
très haute et verte
dans le ciel d'Asie.
Je me suis dit que j'étais loin, étrangère,
et dans mon verre
comme les bulles de coca
pétillaient la voix câline
de cette ville
que je ne connaissais pas.
Je la regardais du coin de l'oeil
derrière mes lunettes noires
en cherchant des souvenirs de guerre
que je ne trouvais pas.
Elle avait seulement le sourire étourdi
de ces petites fiancées
de sage province.
Il y avait bien davantage.
Mais elle me le dirait plus tard.
J'entendais battre la rumeur de son coeur sauvage
emporté vers la rivière et les quais.
J'ai su dès cette première heure,
penchée sur elle,
tout en sueur,
à la terrasse impériale du Rex,
que je l'aimais.