Publiée en 1922, la nouvelle Rêves d’hiver est un concentré de l’œuvre de Scott Fitzgerald. On y retrouve les relations binaires qui tourmentèrent l’imagination littéraire de l’écrivain : la pauvreté et la richesse, le passé et le présent, les illusions et les désillusions, l’attente et la nostalgie. Dexter Green, l’enfant pauvre qui devient un homme riche, anticipe la figure tragique de Gatsby, alors que Judy Jones évoque immanquablement Daisy, son amour impossible. Ces dernières correspondent au prototype des héroïnes de Fitzgerald, femmes fatales à l’existence dorée qu’on pourrait résumer au ton séducteur de leur voix "pleine d’argent" et à leur indifférence affichée aux conséquences de leurs actes. Rêves d’hiver explore une des faces cachées du rêve américain.
Publiée en 1922, la nouvelle Rêves d’hiver est un concentré de l’œuvre de Scott Fitzgerald. On y retrouve les relations binaires qui tourmentèrent l’imagination littéraire de l’écrivain : la pauvreté et la richesse, le passé et le présent, les illusions et les désillusions, l’attente et la nostalgie. Dexter Green, l’enfant pauvre qui devient un homme riche, anticipe la figure tragique de Gatsby, alors que Judy Jones évoque immanquablement Daisy, son amour impossible. Ces dernières correspondent au prototype des héroïnes de Fitzgerald, femmes fatales à l’existence dorée qu’on pourrait résumer au ton séducteur de leur voix "pleine d’argent" et à leur indifférence affichée aux conséquences de leurs actes. Rêves d’hiver explore une des faces cachées du rêve américain.