Babylone est un roman de Yasmina Reza publié en France le 31 août 2016 aux éditions Flammarion. L'ouvrage a obtenu le prix Goncourt des lycéens puis, le 3 novembre 2016, le prix Renaudot.
Elisabeth, la narratrice, âgée d'une soixantaine d'années, organise une petite fête de printemps : une soirée entre amis et voisins, dans son appartement de la banlieue parisienne. Mais la situation débouche sur un drame sanglant.
Le titre du roman, Babylone, se réfère au premier verset du Psaume 137 : « Aux rives des fleuves de Babylone nous nous sommes assis et nous avons pleuré, nous souvenant de Sion. »
« Tout le monde riait. Les Manoscrivi riaient. C'est l'image d'eux qui est restée. Jean-Lino, en chemise parme, avec ses nouvelles lunettes jaunes semi-rondes, debout derrière le canapé, empourpré par le champagne ou par l'excitation d'être en société, toutes dents exposées. Lydie, assise en dessous, jupe déployée de part et d'autre, visage penché vers la gauche et riant aux éclats. Riant sans doute du dernier rire de sa vie. Un rire que je scrute à l'infini. Un rire sans malice, sans coquetterie, que j'entends encore résonner avec son fond bêta, un rire que rien ne menace, qui ne devine rien, ne sait rien. Nous ne sommes pas prévenus de l'irrémédiable. »
Babylone est un roman de Yasmina Reza publié en France le 31 août 2016 aux éditions Flammarion. L'ouvrage a obtenu le prix Goncourt des lycéens puis, le 3 novembre 2016, le prix Renaudot.
Elisabeth, la narratrice, âgée d'une soixantaine d'années, organise une petite fête de printemps : une soirée entre amis et voisins, dans son appartement de la banlieue parisienne. Mais la situation débouche sur un drame sanglant.
Le titre du roman, Babylone, se réfère au premier verset du Psaume 137 : « Aux rives des fleuves de Babylone nous nous sommes assis et nous avons pleuré, nous souvenant de Sion. »
« Tout le monde riait. Les Manoscrivi riaient. C'est l'image d'eux qui est restée. Jean-Lino, en chemise parme, avec ses nouvelles lunettes jaunes semi-rondes, debout derrière le canapé, empourpré par le champagne ou par l'excitation d'être en société, toutes dents exposées. Lydie, assise en dessous, jupe déployée de part et d'autre, visage penché vers la gauche et riant aux éclats. Riant sans doute du dernier rire de sa vie. Un rire que je scrute à l'infini. Un rire sans malice, sans coquetterie, que j'entends encore résonner avec son fond bêta, un rire que rien ne menace, qui ne devine rien, ne sait rien. Nous ne sommes pas prévenus de l'irrémédiable. »