"Dans la lumière qui glissait par les fissures du volet ce matin-là, je t'ai vue lentement apparaître, j'ai vu se découper l'ovale de ton épaule, la courbe ample de tes fesses, la ligne de ta nuque. Tu dormais encore. Je parcourus ton corps qui se détachait dans l'ombre, je n'appuyais pas, je ne saisissais rien, je t'effleurais. Et je ressentis l'extrême beauté de ta peau. J'aimerais trouver le mot exact pour décrire ce moment-là mais toujours il se dérobe. Faute de mots, je m'aiderai de la peinture. Elle sera une sorte de métaphore, une série de digressions, un miroir tendu à mes lèvres. Bonnard, Picasso, Rembrandt, d'autres encore, réussiront à traduire l'émotion infinie que j'ai à te toucher, à te regarder... à t'aimer."
"Dans la lumière qui glissait par les fissures du volet ce matin-là, je t'ai vue lentement apparaître, j'ai vu se découper l'ovale de ton épaule, la courbe ample de tes fesses, la ligne de ta nuque. Tu dormais encore. Je parcourus ton corps qui se détachait dans l'ombre, je n'appuyais pas, je ne saisissais rien, je t'effleurais. Et je ressentis l'extrême beauté de ta peau. J'aimerais trouver le mot exact pour décrire ce moment-là mais toujours il se dérobe. Faute de mots, je m'aiderai de la peinture. Elle sera une sorte de métaphore, une série de digressions, un miroir tendu à mes lèvres. Bonnard, Picasso, Rembrandt, d'autres encore, réussiront à traduire l'émotion infinie que j'ai à te toucher, à te regarder... à t'aimer."