Mon oncle Benjamin de Claude Tillier, le plus original et le plus joyeux des classiques : un grand cru à déguster sans modération !
Le sourire de Jacques Brel, la fleur aux dents, sur une affiche de cinéma.
Mais qui se souvient que le célébrissime film d’Édouard Molinaro a été inspiré du roman-feuilleton éponyme paru en 1842 ? Qui se souvient, ou bien même, connaît Claude Tillier, ce journaliste, pamphlétaire et écrivain libertaire, qui fut le père littéraire du fameux " Oncle Benjamin" ?
Voici un bel exemple de longévité d’un roman aux valeurs intemporelles…
En cette fin du règne de Louis XV, Benjamin Rathery est connu dans son village de Clamecy comme un médecin peu convaincu et aux méthodes peu orthodoxes. Ne voulant pas payer ses dettes, plutôt amateur de bonnes bouteilles et de bons mots, il manie l'épée et plaît aux femmes, tout en se targuant d’être un célibataire endurci.
Médecin qui ne diagnostique de maladie à aucun patient et préfère attendre joyeusement l’arrivée d’une hypothétique épidémie qui fera sa fortune et lui offrira de rembourser ses créanciers, Benjamin prodigue à l’occasion de ses beuveries, et à qui veut les entendre, des idées à contre-courant du monde tel qu’il va.
Tel est le portrait dessiné par son neveu, qui nous raconte son histoire.
Sa sœur, chez qui il vit, s’ingénie à lui trouver une épouse, bien qu’il fasse tout pour s’y dérober. Mais, après un incident causé pour une énième beuverie, le voilà qui blesse accidentellement son beau-frère. Pour gagner son pardon, il se résout à accepter l’arrangement de sa sœur. C’est ainsi qu’il fait la connaissance sa promise, Mlle Minxit, la fille d'un confrère médecin des environs.
Et ce n’est que le début des frasques hautes en couleur du fantasque Benjamin, honnête homme et bon vivant !
Truculent et turbulent, ce roman picaresque est un hymne à la camaraderie, à la légèreté et aux plaisirs de la vie, le livré préféré de Georges Brassens qui en disait : "Quiconque ne l’a pas lu, ne peut se dire de mes amis."
Il émane de Mon Oncle Benjamin, roman resté confidentiel, une insouciance, une légèreté, tout en étant proche des grands drames. C’est une œuvre qui s’inscrit dans une tradition qui va de Ronsard à Montaigne, en passant par Cyrano de Bergerac. C’est la grandeur, le panache, une certaine noblesse, l’amitié, le partage, le respect, la certitude que la vie de couple est un cagibi et que le grand air nous réussit mieux. C’est la très belle phrase d’Albert Camus : "Pourquoi faudrait-il aimer peu pour aimer beaucoup ?".
Mon Oncle Benjamin, c’est un aussi récit magistral sur la maladie, la mort, la séparation, l’exil.
Pages
275
Format
Kindle Edition
Release
January 01, 1842
MON ONCLE BENJAMIN - Édition intégrale enrichie d'une préface de Félix Pyat et d'une pièce de vers de Lucien de Lahodde (annotée)
Mon oncle Benjamin de Claude Tillier, le plus original et le plus joyeux des classiques : un grand cru à déguster sans modération !
Le sourire de Jacques Brel, la fleur aux dents, sur une affiche de cinéma.
Mais qui se souvient que le célébrissime film d’Édouard Molinaro a été inspiré du roman-feuilleton éponyme paru en 1842 ? Qui se souvient, ou bien même, connaît Claude Tillier, ce journaliste, pamphlétaire et écrivain libertaire, qui fut le père littéraire du fameux " Oncle Benjamin" ?
Voici un bel exemple de longévité d’un roman aux valeurs intemporelles…
En cette fin du règne de Louis XV, Benjamin Rathery est connu dans son village de Clamecy comme un médecin peu convaincu et aux méthodes peu orthodoxes. Ne voulant pas payer ses dettes, plutôt amateur de bonnes bouteilles et de bons mots, il manie l'épée et plaît aux femmes, tout en se targuant d’être un célibataire endurci.
Médecin qui ne diagnostique de maladie à aucun patient et préfère attendre joyeusement l’arrivée d’une hypothétique épidémie qui fera sa fortune et lui offrira de rembourser ses créanciers, Benjamin prodigue à l’occasion de ses beuveries, et à qui veut les entendre, des idées à contre-courant du monde tel qu’il va.
Tel est le portrait dessiné par son neveu, qui nous raconte son histoire.
Sa sœur, chez qui il vit, s’ingénie à lui trouver une épouse, bien qu’il fasse tout pour s’y dérober. Mais, après un incident causé pour une énième beuverie, le voilà qui blesse accidentellement son beau-frère. Pour gagner son pardon, il se résout à accepter l’arrangement de sa sœur. C’est ainsi qu’il fait la connaissance sa promise, Mlle Minxit, la fille d'un confrère médecin des environs.
Et ce n’est que le début des frasques hautes en couleur du fantasque Benjamin, honnête homme et bon vivant !
Truculent et turbulent, ce roman picaresque est un hymne à la camaraderie, à la légèreté et aux plaisirs de la vie, le livré préféré de Georges Brassens qui en disait : "Quiconque ne l’a pas lu, ne peut se dire de mes amis."
Il émane de Mon Oncle Benjamin, roman resté confidentiel, une insouciance, une légèreté, tout en étant proche des grands drames. C’est une œuvre qui s’inscrit dans une tradition qui va de Ronsard à Montaigne, en passant par Cyrano de Bergerac. C’est la grandeur, le panache, une certaine noblesse, l’amitié, le partage, le respect, la certitude que la vie de couple est un cagibi et que le grand air nous réussit mieux. C’est la très belle phrase d’Albert Camus : "Pourquoi faudrait-il aimer peu pour aimer beaucoup ?".
Mon Oncle Benjamin, c’est un aussi récit magistral sur la maladie, la mort, la séparation, l’exil.