La droite est morte en 2017 parce qu'elle a fait le choix du déshonneur. Figée dans l'habitude, le calcul et la rente, elle n'est plus en capacité de se hisser à la hauteur des évènements. Mais pourquoi la droite, face à des bouleversements majeurs, a-t-elle choisi le renoncement et le cynisme ? Pourquoi refuser d'assumer, d'approfondir et de décliner son socle doctrinal ? Pourquoi quitter le champ du politique pour s'enfermer exclusivement dans celui de la communication et du spectacle ? Toutes ces questions essentielles convergent vers une interrogation centrale : pourquoi la droite a-t-elle cessé d'être le nom de quelque chose ?
La droite s'est affaissée parce qu'elle a renoncé à la politique pour se diluer dans un ordre totalitaire inédit, fondé sur l'expansion illimitée du " principe marchand ". Elle s'est effacée devant une structure qui redessine intégralement les contours d'une société et porte atteinte à l'humanité de l'homme. Face au chaos qui en résulte, la droite doit redevenir politique sans céder à la tentation d'une radicalité simplificatrice. Il lui faut assumer sa vocation : préserver en toute circonstance l'équilibre fragile entre liberté et responsabilité, s'opposer à la désagrégation du lien entre communauté et individu, défendre les valeurs de civilisation capables d'associer la grandeur de l'homme et les obligations d'une nation. La droite doit renouer avec l'honneur car le temps nous est compté.
La droite est morte en 2017 parce qu'elle a fait le choix du déshonneur. Figée dans l'habitude, le calcul et la rente, elle n'est plus en capacité de se hisser à la hauteur des évènements. Mais pourquoi la droite, face à des bouleversements majeurs, a-t-elle choisi le renoncement et le cynisme ? Pourquoi refuser d'assumer, d'approfondir et de décliner son socle doctrinal ? Pourquoi quitter le champ du politique pour s'enfermer exclusivement dans celui de la communication et du spectacle ? Toutes ces questions essentielles convergent vers une interrogation centrale : pourquoi la droite a-t-elle cessé d'être le nom de quelque chose ?
La droite s'est affaissée parce qu'elle a renoncé à la politique pour se diluer dans un ordre totalitaire inédit, fondé sur l'expansion illimitée du " principe marchand ". Elle s'est effacée devant une structure qui redessine intégralement les contours d'une société et porte atteinte à l'humanité de l'homme. Face au chaos qui en résulte, la droite doit redevenir politique sans céder à la tentation d'une radicalité simplificatrice. Il lui faut assumer sa vocation : préserver en toute circonstance l'équilibre fragile entre liberté et responsabilité, s'opposer à la désagrégation du lien entre communauté et individu, défendre les valeurs de civilisation capables d'associer la grandeur de l'homme et les obligations d'une nation. La droite doit renouer avec l'honneur car le temps nous est compté.