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La ville qui penche

La ville qui penche

Nicole Casanova
0/5 ( ratings)
Le narrateur a quitté son pays et son foyer espérant, grâce à cet exil volontaire, acquérir une liberté supérieure à celle que donnent l’argent et un métier. Il s’installe dans la banlieue d’une ville partagée entre l’est et l’ouest, dans une chambre de l’appartement de la famille Schneider. Celle-ci se compose d’Erna, de son mari, et de leur fille Frieda. Toute la vie d’Erna, qui est très catholique, est marquée par la souffrance de vivre en désaccord avec la volonté divine à cause de son mariage avec un divorcé. Frieda, à son tour, veut épouser un divorcé et reste indifférente aux reproches de sa mère qui n’a plus la force d’arrêter les conséquences de sa propre faute. Dans la cave de l’immeuble habite une famille hongroise avec quatre petits garçons et une fille aînée, Erika, fiancée à un jeune étudiant, Klaus. Celui-ci cherche, par le rêve et la fuite dans la littérature, à oublier l’horreur d’un monde qu’il n’a pas le courage d’assumer. Erika s’enfuit. Klaus paraît enfin se tourner vers la réalité. Ses autres voisins sont les Schoellem, un ménage de juifs réfugiés et convertis, qui ont constitué un réseau en zone est pour faire passer les gens en zone libre. Au début de ce récit, deux jeunes enfants de treize et quatorze ans ont, par erreur, dépassé la station-frontière entre les deux zones. Arrivés en zone est ils disparaissent. Le ménage Schoellem les retrouve et organise leur retour. Un personnage domine ces pages écrites avec force et simplicité : la ville coupée en deux dont Nicole Casanova a su rendre l’atmosphère impressionnante avec beaucoup de talent. Le besoin de liberté transparaît dans tout le récit comme une nécessité impérieuse et vitale : liberté personnelle du narrateur, devoir des gens “libres” de tirer les autres de leur esclavage. Placé devant l’urgence d’utiliser sa liberté pour le salut des autres, le narrateur a cherché et retrouvé la Foi en l’abordant par le mystère de la communion des saints. Nicole Casanova, née en 1934, est licenciée d’allemand. La Ville qui penche est son premier roman.
Pages
112
Format
Kindle Edition
Publisher
Gallimard (réédition numérique FeniXX)
Release
January 01, 1962

La ville qui penche

Nicole Casanova
0/5 ( ratings)
Le narrateur a quitté son pays et son foyer espérant, grâce à cet exil volontaire, acquérir une liberté supérieure à celle que donnent l’argent et un métier. Il s’installe dans la banlieue d’une ville partagée entre l’est et l’ouest, dans une chambre de l’appartement de la famille Schneider. Celle-ci se compose d’Erna, de son mari, et de leur fille Frieda. Toute la vie d’Erna, qui est très catholique, est marquée par la souffrance de vivre en désaccord avec la volonté divine à cause de son mariage avec un divorcé. Frieda, à son tour, veut épouser un divorcé et reste indifférente aux reproches de sa mère qui n’a plus la force d’arrêter les conséquences de sa propre faute. Dans la cave de l’immeuble habite une famille hongroise avec quatre petits garçons et une fille aînée, Erika, fiancée à un jeune étudiant, Klaus. Celui-ci cherche, par le rêve et la fuite dans la littérature, à oublier l’horreur d’un monde qu’il n’a pas le courage d’assumer. Erika s’enfuit. Klaus paraît enfin se tourner vers la réalité. Ses autres voisins sont les Schoellem, un ménage de juifs réfugiés et convertis, qui ont constitué un réseau en zone est pour faire passer les gens en zone libre. Au début de ce récit, deux jeunes enfants de treize et quatorze ans ont, par erreur, dépassé la station-frontière entre les deux zones. Arrivés en zone est ils disparaissent. Le ménage Schoellem les retrouve et organise leur retour. Un personnage domine ces pages écrites avec force et simplicité : la ville coupée en deux dont Nicole Casanova a su rendre l’atmosphère impressionnante avec beaucoup de talent. Le besoin de liberté transparaît dans tout le récit comme une nécessité impérieuse et vitale : liberté personnelle du narrateur, devoir des gens “libres” de tirer les autres de leur esclavage. Placé devant l’urgence d’utiliser sa liberté pour le salut des autres, le narrateur a cherché et retrouvé la Foi en l’abordant par le mystère de la communion des saints. Nicole Casanova, née en 1934, est licenciée d’allemand. La Ville qui penche est son premier roman.
Pages
112
Format
Kindle Edition
Publisher
Gallimard (réédition numérique FeniXX)
Release
January 01, 1962

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