A partir de janvier 1945, les camps sont succesivement libérés. Alfred Gaspard reprend le chemin de la France le 17 mai 1945, après cinq ans de captivité. Né en Argentine en 199, il débute, avant la Seconde Guerre mondiale, une brillante carrière de peintre. De 1940 à 1945, il est fait prisonnier de guerre à Saint-Dié, en lorraine. Deux tentatives d'évasion en 1941 et 1942 le conduiront au stalag VII A, à Moosburg en Bavière. Il y fera la rencontre du sculpteur Volti, qui l'aidera à survivre grâce à son talent et à l'énergie de sa jeunesse. A partir de 1942, il ne cessera de reproduire les scènes dont il est le témoin. Près de 2000 peintures, encres, dessins, esquisses, croquis retrouvés à ce jour fixent pour toujours la quotidien du camp : l'attente, la solitude, l'infirmerie, les discussions, le jeux de cartes, la musique, le repos, l'alimentation et de très beaux portraits, notamment de prisonniers russes. En mars 1944, il est transféré dans un kommando à l'abbaye de Benedikbeuern, où il demeura jusqu'à sa libération. De retour à Paris, choqué parla détention, il continue cependant à peindre et meurt dans ; la solitude en 1993. La valeur de cet ensemble, publié pour la première fois, réside à la fois dans son indéniable qualité artistique et dans un témoignage historique et artistique sans précédent.
Language
French
Pages
192
Format
Hardcover
Publisher
Somogy Éditions d'art
Release
May 08, 2022
ISBN 13
9782850568763
Alfred Gaspart, Peindre en captivité (1940-1945) : Stalag VII A
A partir de janvier 1945, les camps sont succesivement libérés. Alfred Gaspard reprend le chemin de la France le 17 mai 1945, après cinq ans de captivité. Né en Argentine en 199, il débute, avant la Seconde Guerre mondiale, une brillante carrière de peintre. De 1940 à 1945, il est fait prisonnier de guerre à Saint-Dié, en lorraine. Deux tentatives d'évasion en 1941 et 1942 le conduiront au stalag VII A, à Moosburg en Bavière. Il y fera la rencontre du sculpteur Volti, qui l'aidera à survivre grâce à son talent et à l'énergie de sa jeunesse. A partir de 1942, il ne cessera de reproduire les scènes dont il est le témoin. Près de 2000 peintures, encres, dessins, esquisses, croquis retrouvés à ce jour fixent pour toujours la quotidien du camp : l'attente, la solitude, l'infirmerie, les discussions, le jeux de cartes, la musique, le repos, l'alimentation et de très beaux portraits, notamment de prisonniers russes. En mars 1944, il est transféré dans un kommando à l'abbaye de Benedikbeuern, où il demeura jusqu'à sa libération. De retour à Paris, choqué parla détention, il continue cependant à peindre et meurt dans ; la solitude en 1993. La valeur de cet ensemble, publié pour la première fois, réside à la fois dans son indéniable qualité artistique et dans un témoignage historique et artistique sans précédent.