Le thème des terrains vagues a été inspiré par le travail graphique de Benoît Guillaume, qui s’installe à même les rues, à même les champs, à même les gens pour croquer leurs instants. Ses carnets d’illustrations sur le vif, qu’il auto-édite, parlent selon nous du frottement entre l’urbain et le végétal, le construit et le naturel, la culture et la nature. Nous avons proposé à Géraldine Hérédia de s’emparer de ces différentes thématiques pour écrire neuf poèmes de "Terrains vagues" dans la veine de ceux qu’elle a déjà écrits pour Le Port a jauni : "Poèmes en paysages" , "Poèmes du soir" , "Poèmes sur un fil" . Ces trois recueils ont été conçus selon un même principe : partir des images et de thématiques choisies ensemble pour écrire des poèmes, exercice dans lequel Géraldine Hérédia excelle ! Le corps en paysage ou le corps comme paysage était la thématique du premier ; le monde de la nuit, la peur, les bruits bizarres pour le second ; le cirque, l'errance, l'instant suspendu pour le troisième. Dans ce nouveau recueil, les "Terrains vagues" sont explorés comme lieux frontières : lieu de l’enfance où nous vivons nos premières expériences de transgression, d’amitiés, d’amours ; lieu où l’on se cache à l’abri des regards du monde ; lieu abandonné, où la nature s’installe sur les traces de la ville, mobilier urbain et bâti.
Le thème des terrains vagues a été inspiré par le travail graphique de Benoît Guillaume, qui s’installe à même les rues, à même les champs, à même les gens pour croquer leurs instants. Ses carnets d’illustrations sur le vif, qu’il auto-édite, parlent selon nous du frottement entre l’urbain et le végétal, le construit et le naturel, la culture et la nature. Nous avons proposé à Géraldine Hérédia de s’emparer de ces différentes thématiques pour écrire neuf poèmes de "Terrains vagues" dans la veine de ceux qu’elle a déjà écrits pour Le Port a jauni : "Poèmes en paysages" , "Poèmes du soir" , "Poèmes sur un fil" . Ces trois recueils ont été conçus selon un même principe : partir des images et de thématiques choisies ensemble pour écrire des poèmes, exercice dans lequel Géraldine Hérédia excelle ! Le corps en paysage ou le corps comme paysage était la thématique du premier ; le monde de la nuit, la peur, les bruits bizarres pour le second ; le cirque, l'errance, l'instant suspendu pour le troisième. Dans ce nouveau recueil, les "Terrains vagues" sont explorés comme lieux frontières : lieu de l’enfance où nous vivons nos premières expériences de transgression, d’amitiés, d’amours ; lieu où l’on se cache à l’abri des regards du monde ; lieu abandonné, où la nature s’installe sur les traces de la ville, mobilier urbain et bâti.