Les Européens reprochent aux Etats-Unis à la fois leur impérialisme culturel et leur absence de culture. Pour comprendre ce paradoxe, Frédéric Martel a entrepris une grande enquête sans précédent. A partir d'archives inédites et de 700 entretiens dans 35 Etats, il reconstitue la politique culturelle américaine, de John Kennedy à George Bush, décrypte le fonctionnement de la philanthropie, des fondations, du mécénat et met au jour la mission artistique des universités et des communautés.
Un système global et complexe apparaît alors, particulièrement efficace et totalement méconnu : si le ministère de la Culture n'est nulle part, la vie culturelle est partout. Ce système domine aujourd'hui le monde parce qu'il est davantage public qu'on ne le croit, moins régi par l'argent qu'on ne le dit ; en perpétuelle mutation et modernisation, il nourrit une vie culturelle profondément démocratique.
Structuré par un large secteur à but non lucratif, conforté par d'innombrables subventions publiques indirectes, porté par des milliers de fondations, animé par les communautés noires et hispaniques, il est d'une diversité incontestable mais traversé par la vive tension entre l'art et l'industrie du divertissement. Ce tableau, riche en nuances, ébranle nos certitudes ; il reflète, en miroir, les contradictions, entre mythes et réalités, de notre propre système culturel.
Les Européens reprochent aux Etats-Unis à la fois leur impérialisme culturel et leur absence de culture. Pour comprendre ce paradoxe, Frédéric Martel a entrepris une grande enquête sans précédent. A partir d'archives inédites et de 700 entretiens dans 35 Etats, il reconstitue la politique culturelle américaine, de John Kennedy à George Bush, décrypte le fonctionnement de la philanthropie, des fondations, du mécénat et met au jour la mission artistique des universités et des communautés.
Un système global et complexe apparaît alors, particulièrement efficace et totalement méconnu : si le ministère de la Culture n'est nulle part, la vie culturelle est partout. Ce système domine aujourd'hui le monde parce qu'il est davantage public qu'on ne le croit, moins régi par l'argent qu'on ne le dit ; en perpétuelle mutation et modernisation, il nourrit une vie culturelle profondément démocratique.
Structuré par un large secteur à but non lucratif, conforté par d'innombrables subventions publiques indirectes, porté par des milliers de fondations, animé par les communautés noires et hispaniques, il est d'une diversité incontestable mais traversé par la vive tension entre l'art et l'industrie du divertissement. Ce tableau, riche en nuances, ébranle nos certitudes ; il reflète, en miroir, les contradictions, entre mythes et réalités, de notre propre système culturel.