Artistes sans œuvres, essai-météorite qui fit date lors de sa parution en 1997, a notamment marqué l'écrivain Enrique Vila-Matas qui revient sur cette «heureuse rencontre» dans la préface de cette réédition.
Catalogue raisonné et déraisonnable des artistes chez qui les œuvres sont «présentes partout et visibles nulle part», ce large inventaire fait l’éloge a priori paradoxal d’un art qui n’existe qu’en creux, de créateurs qui n’en sont qu’à peine, comme autant d’avatars plus ou moins volontaires du fameux Bartleby.
Jean-Yves Jouannais révèle ces trajectoires méconnues, virtuelles, inabouties ou abandonnées, et leur ombre portée dans les marges de la littérature. Et s’autorise même quelque détour par la fiction à propos d’un certain Félicien Marbœuf. Tant et si bien que cet assemblage de non-œuvres finit par dessiner un panorama érudit et désinvolte qui remet insidieusement en cause toutes nos certitudes esthétiques.
Artistes sans œuvres, essai-météorite qui fit date lors de sa parution en 1997, a notamment marqué l'écrivain Enrique Vila-Matas qui revient sur cette «heureuse rencontre» dans la préface de cette réédition.
Catalogue raisonné et déraisonnable des artistes chez qui les œuvres sont «présentes partout et visibles nulle part», ce large inventaire fait l’éloge a priori paradoxal d’un art qui n’existe qu’en creux, de créateurs qui n’en sont qu’à peine, comme autant d’avatars plus ou moins volontaires du fameux Bartleby.
Jean-Yves Jouannais révèle ces trajectoires méconnues, virtuelles, inabouties ou abandonnées, et leur ombre portée dans les marges de la littérature. Et s’autorise même quelque détour par la fiction à propos d’un certain Félicien Marbœuf. Tant et si bien que cet assemblage de non-œuvres finit par dessiner un panorama érudit et désinvolte qui remet insidieusement en cause toutes nos certitudes esthétiques.