«Car il ne suffit pas tout à fait de dire que la peinture moderne diffère de la peinture classique. Elle prend en nous une autre place. Elle appelle de nouveaux sentiments; une volupté, un dégoût parfois, inattendus; on ne sait quel parti et quel amour un peu désespéré où il entre de la stupeur et du mystère. De toute évidence, elle cherche moins à plaire qu'elle n'est subie. Et tout se passe comme si les hommes avaient inventé par elle - ou simplement retrouvé - une motion, aussi différente de l'ancien plaisir esthétique que l'amour diffère de l'avarice, ou le sacré du profane. Quelle émotion ? Ce n'est pas facile à dire. Il faut croire qu'elle échappe à la claire raison; qu'elle appelle la cachette et le secret, plutôt que la montre. Mais tâchons d'y voir de plus près.».
«Car il ne suffit pas tout à fait de dire que la peinture moderne diffère de la peinture classique. Elle prend en nous une autre place. Elle appelle de nouveaux sentiments; une volupté, un dégoût parfois, inattendus; on ne sait quel parti et quel amour un peu désespéré où il entre de la stupeur et du mystère. De toute évidence, elle cherche moins à plaire qu'elle n'est subie. Et tout se passe comme si les hommes avaient inventé par elle - ou simplement retrouvé - une motion, aussi différente de l'ancien plaisir esthétique que l'amour diffère de l'avarice, ou le sacré du profane. Quelle émotion ? Ce n'est pas facile à dire. Il faut croire qu'elle échappe à la claire raison; qu'elle appelle la cachette et le secret, plutôt que la montre. Mais tâchons d'y voir de plus près.».