Ses exégètes étrangers voient en elle « une anomalie dans la littérature chinoise », « la moins traditionnelle, la plus moderniste des écrivains chinoises contemporaines », une « inclassable, à cause de la particularité de son écriture quasi surréaliste », voient dans sa création « une représentation symbolique du capitalisme naissant, une allégorie freudienne d'une sexualité refoulée, une exploration de l'identité féminine... ». C'est assez dire que la richesse des textes de Can Xue autorise une large pluralité de lectures : ainsi le lecteur pourra-t-il voir dans la longue nouvelle ici traduite, soit une allégorie politique, soit un conte fantastique, soit un assemblage de proses poétiques, soit un tissu serré d'allusions littéraires , soit, enfin, une mise en scène des rapports humains dans la Chine d'après la Révolution culturelle, rapports tantôt tragiques, tantôt grotesques, jamais harmonieux... Ou tout cela à la fois.
Ses exégètes étrangers voient en elle « une anomalie dans la littérature chinoise », « la moins traditionnelle, la plus moderniste des écrivains chinoises contemporaines », une « inclassable, à cause de la particularité de son écriture quasi surréaliste », voient dans sa création « une représentation symbolique du capitalisme naissant, une allégorie freudienne d'une sexualité refoulée, une exploration de l'identité féminine... ». C'est assez dire que la richesse des textes de Can Xue autorise une large pluralité de lectures : ainsi le lecteur pourra-t-il voir dans la longue nouvelle ici traduite, soit une allégorie politique, soit un conte fantastique, soit un assemblage de proses poétiques, soit un tissu serré d'allusions littéraires , soit, enfin, une mise en scène des rapports humains dans la Chine d'après la Révolution culturelle, rapports tantôt tragiques, tantôt grotesques, jamais harmonieux... Ou tout cela à la fois.