La pièce s’inspire librement de l’antique légende. Au XVIe siècle, à Prague, un Rabbi kabbaliste crée à partir d’une masse d’argile un géant à forme humaine, un Golem. Pour lui insuffler la vie, il grave sur le front du Golem le mot vérité qui en hébreu s’écrit : EMET. Le Golem va accomplir sa mission de protéger la communauté juive du pogrom qui la menace. Mais le Golem va se révolter contre son créateur. Il faudra que le Rabbi, pour détruire le Golem, ôte le Aleph transformant ainsi le mot « vérité » en « mort » qui en hébreu s’écrit : MET. Cette histoire fabuleuse, chargée d’histoire et de sens, qui fait rêver en amont à l’alchimie, à Frankenstein, etc., et en aval, à Dolly, la brebis écossaise, premier mammifère né d’un clonage, peut à l’instar du mythe faustien engendrer des formes naïves aussi bien que savantes.
La pièce s’inspire librement de l’antique légende. Au XVIe siècle, à Prague, un Rabbi kabbaliste crée à partir d’une masse d’argile un géant à forme humaine, un Golem. Pour lui insuffler la vie, il grave sur le front du Golem le mot vérité qui en hébreu s’écrit : EMET. Le Golem va accomplir sa mission de protéger la communauté juive du pogrom qui la menace. Mais le Golem va se révolter contre son créateur. Il faudra que le Rabbi, pour détruire le Golem, ôte le Aleph transformant ainsi le mot « vérité » en « mort » qui en hébreu s’écrit : MET. Cette histoire fabuleuse, chargée d’histoire et de sens, qui fait rêver en amont à l’alchimie, à Frankenstein, etc., et en aval, à Dolly, la brebis écossaise, premier mammifère né d’un clonage, peut à l’instar du mythe faustien engendrer des formes naïves aussi bien que savantes.