La destinée exceptionnelle de la dynastie Stuart, qui régna sur l'Ecosse puis sur l'ensemble de la Grande-Bretagne et de l'Irlande pendant plus de trois siècles ponctués de drames et de tragédies de toute sorte, a depuis longtemps retenu l'attention des historiens comme l'imagination des poètes et des romanciers. L'ouvrage de Michel Duchein, rempli d'épisodes oubliés et d'anecdotes pittoresques, en transmet l'écho.
Pour un lecteur français, la saga des derniers Stuarts évoque leur long exil à Saint-Germain-en-Laye, à Bar-le-Duc, à Avignon, et le rôle joué par les jacobites dont beaucoup se sont fixés dans notre pays et y ont fondé des familles encore existantes.
La destinée des derniers souverains Stuarts et de leurs ultimes descendants offre de plus un intérêt particulier, dans la mesure où elle coïncide avec l'échec définitif, outre-Manche, du modèle de monarchie de droit divin auquel leur dynastie s'était en quelque sorte identifiée. La chute de la maison Stuart est le premier craquement annonciateur de la chute des trônes absolus. C'est donc, autour des cinq ou six derniers Stuarts et en grande partie malgré eux, toute une période charnière de l'histoire de l'Europe qu'illustre ce livre. Que cette aventure dynastique nous mène, en France, de l'aube du règne de Louis XIV à l'apogée de Napoléon Ier fournit matière à bien des réflexions. Peut-être celles-ci ne sont-elles pas sans relation avec l'état de nos deux pays dans l'Europe d'aujourd'hui ?
La destinée exceptionnelle de la dynastie Stuart, qui régna sur l'Ecosse puis sur l'ensemble de la Grande-Bretagne et de l'Irlande pendant plus de trois siècles ponctués de drames et de tragédies de toute sorte, a depuis longtemps retenu l'attention des historiens comme l'imagination des poètes et des romanciers. L'ouvrage de Michel Duchein, rempli d'épisodes oubliés et d'anecdotes pittoresques, en transmet l'écho.
Pour un lecteur français, la saga des derniers Stuarts évoque leur long exil à Saint-Germain-en-Laye, à Bar-le-Duc, à Avignon, et le rôle joué par les jacobites dont beaucoup se sont fixés dans notre pays et y ont fondé des familles encore existantes.
La destinée des derniers souverains Stuarts et de leurs ultimes descendants offre de plus un intérêt particulier, dans la mesure où elle coïncide avec l'échec définitif, outre-Manche, du modèle de monarchie de droit divin auquel leur dynastie s'était en quelque sorte identifiée. La chute de la maison Stuart est le premier craquement annonciateur de la chute des trônes absolus. C'est donc, autour des cinq ou six derniers Stuarts et en grande partie malgré eux, toute une période charnière de l'histoire de l'Europe qu'illustre ce livre. Que cette aventure dynastique nous mène, en France, de l'aube du règne de Louis XIV à l'apogée de Napoléon Ier fournit matière à bien des réflexions. Peut-être celles-ci ne sont-elles pas sans relation avec l'état de nos deux pays dans l'Europe d'aujourd'hui ?