Bien qu’elle ne dispose pas d’un Etat, l’Ecosse n’en est pas moins l’une des nations les plus anciennement constituées d’Europe et l’une de celles qui ont gardé les traits les plus originaux. Elle n’a jamais connu l’occupation romaine : son peuplement, sa langue, son organisation sociale, ses dynasties princières, ses alliances et même les aspects qu’y a revêtus le protestantisme la différencient fortement de sa voisine du Sud, l’Angleterre. Celle-ci a d’ailleurs dû s’y reprendre à maintes reprises pour finalement lui imposer une quasi-annexion, après un siècle de cohabitation sous des souverains originaires d’Ecosse . Encore le pouvoir de Londres a-t-il toujours dû mettre les formes et composer avec le sentiment national écossais, jusqu’à ce jour de 1997 où un référendum a décidé l’élection d’un parlement écossais et la « dévolution » à celui-ci quelques-uns des attributs de souveraineté.
Le long passé de l’Ecosse et des Ecossais ainsi que leur culture ne sauraient donc être considérés comme de simples prolongements de ceux de l’Angleterre et méritaient amplement une synthèse à part entière. Pour la première fois en français avec une telle hauteur de vue, c’est chose faite, de la manière la plus savante et la plus vivante qui soit, sous la plume de l’un des meilleurs spécialistes de l’histoire d’outre-Manche.
Bien qu’elle ne dispose pas d’un Etat, l’Ecosse n’en est pas moins l’une des nations les plus anciennement constituées d’Europe et l’une de celles qui ont gardé les traits les plus originaux. Elle n’a jamais connu l’occupation romaine : son peuplement, sa langue, son organisation sociale, ses dynasties princières, ses alliances et même les aspects qu’y a revêtus le protestantisme la différencient fortement de sa voisine du Sud, l’Angleterre. Celle-ci a d’ailleurs dû s’y reprendre à maintes reprises pour finalement lui imposer une quasi-annexion, après un siècle de cohabitation sous des souverains originaires d’Ecosse . Encore le pouvoir de Londres a-t-il toujours dû mettre les formes et composer avec le sentiment national écossais, jusqu’à ce jour de 1997 où un référendum a décidé l’élection d’un parlement écossais et la « dévolution » à celui-ci quelques-uns des attributs de souveraineté.
Le long passé de l’Ecosse et des Ecossais ainsi que leur culture ne sauraient donc être considérés comme de simples prolongements de ceux de l’Angleterre et méritaient amplement une synthèse à part entière. Pour la première fois en français avec une telle hauteur de vue, c’est chose faite, de la manière la plus savante et la plus vivante qui soit, sous la plume de l’un des meilleurs spécialistes de l’histoire d’outre-Manche.