En 1972, Andrea Emo, cet étrange philosophe qui ne cesse d’écrire sans jamais rien publier, fait une lecture éblouie des « Impardonnables » de Cristina Campo. Sans la connaître, il adresse aussitôt une lettre de gratitude à son auteur.
Ces deux esprits singuliers perçoivent immédiatement ce que Charles Du Bos eût appelé « le sourd murmure de leur identité ». Une amitié profonde est née : Andrea Emo lui confie, de cette première lettre à la dernière, quelques mois avant la mort de Cristina Campo, l’expression souveraine et libre de sa propre pensée. Le lecteur y trouvera, outre maintes descriptions amusées des choses comme elles vont et comme elles ne vont pas, le condensé d’une philosophie inquiète et subtile, à la fois amoureuse du monde et hostile à ce que les deux amis croient le voir devenir.
En 1972, Andrea Emo, cet étrange philosophe qui ne cesse d’écrire sans jamais rien publier, fait une lecture éblouie des « Impardonnables » de Cristina Campo. Sans la connaître, il adresse aussitôt une lettre de gratitude à son auteur.
Ces deux esprits singuliers perçoivent immédiatement ce que Charles Du Bos eût appelé « le sourd murmure de leur identité ». Une amitié profonde est née : Andrea Emo lui confie, de cette première lettre à la dernière, quelques mois avant la mort de Cristina Campo, l’expression souveraine et libre de sa propre pensée. Le lecteur y trouvera, outre maintes descriptions amusées des choses comme elles vont et comme elles ne vont pas, le condensé d’une philosophie inquiète et subtile, à la fois amoureuse du monde et hostile à ce que les deux amis croient le voir devenir.