Nos vies hâtives ? Par ce titre, il faut comprendre la fugacité, la vanité, l'agitation de nos existences contemporaines. L'auteur a adopté ici la forme ouverte du roman par nouvelles, autant de textes courts, drôles, où les personnages qu'on croit disparus pour toujours reviennent, comme dans la vie, par hasard. Structure sans contraintes qui correspond si bien à la satire de notre monde moderne, décousue, aléatoire. Une attachée de presse vante les produits éphémères du tourisme élitiste. Une vedette de la frivolité, prénommée Thierry, devient un saint laïque après sa mort inexpliquée, déclenchant une crise au gouvernement. Un couple fitzgeraldien, solaire, se brise sur l'écueil de la maladie. Les personnages de Dantzig, snobs en vadrouille, héros de mythologies miniatures, s'agitent et s'esquivent. Ils composent une ronde, une puzzle, une vaine quête du bonheur, cette illusion qui leur échappe. Notre temps ? Celui de l'usurpation : « Combien de pitres percés de mots ne voit-on pas toujours debout, l'air qui passe à travers les trous, produisant un sifflement presque complimenteur ?»
Nos vies hâtives ? Par ce titre, il faut comprendre la fugacité, la vanité, l'agitation de nos existences contemporaines. L'auteur a adopté ici la forme ouverte du roman par nouvelles, autant de textes courts, drôles, où les personnages qu'on croit disparus pour toujours reviennent, comme dans la vie, par hasard. Structure sans contraintes qui correspond si bien à la satire de notre monde moderne, décousue, aléatoire. Une attachée de presse vante les produits éphémères du tourisme élitiste. Une vedette de la frivolité, prénommée Thierry, devient un saint laïque après sa mort inexpliquée, déclenchant une crise au gouvernement. Un couple fitzgeraldien, solaire, se brise sur l'écueil de la maladie. Les personnages de Dantzig, snobs en vadrouille, héros de mythologies miniatures, s'agitent et s'esquivent. Ils composent une ronde, une puzzle, une vaine quête du bonheur, cette illusion qui leur échappe. Notre temps ? Celui de l'usurpation : « Combien de pitres percés de mots ne voit-on pas toujours debout, l'air qui passe à travers les trous, produisant un sifflement presque complimenteur ?»