Les mains ? Et les sourcils. Et les yeux. Et les pieds. Et la bouche, avec le sourire. Toutes ces parties du corps accomplissent des gestes. Les objets nouveaux, comme les tablettes numériques ou les cigarettes électroniques, en font faire d’inédits, tandis que d’autres disparaissent, pour parfois réapparaître. De quelle mystérieuse façon un poignet cassé sur la hanche, geste des aristocrates du xviiie siècle, a-t-il resurgi chez un rocker de 1960 ? Le geste de la main d’un bébé qui s’ouvre comme une étoile de mer ne serait-il pas un souvenir des âges immémoriaux où nous étions algues ou poissons ?
Y a-t-il des gestes d’hommes, des gestes de femmes ? Des gestes nationaux, des gestes universels ? Gestes de la sexualité, gestes de la politique, gestes des comédiens, gestes imités de nos morts aimés, les gestes ne sont pas l’ombre des mots ; ils peuvent être une forme de création. Plus encore qu’un langage du sens, un rapport unique au temps.
Voici un livre inattendu, lumineux et sensible, riche de mille réflexions tirées de l’histoire, de la littérature, du cinéma, de l’observation des présidents de république comme des femmes druzes fabriquant de la pâte à pita. Que disent ces gestes que tout le monde fait et que personne ne semble vraiment regarder ?
Les mains ? Et les sourcils. Et les yeux. Et les pieds. Et la bouche, avec le sourire. Toutes ces parties du corps accomplissent des gestes. Les objets nouveaux, comme les tablettes numériques ou les cigarettes électroniques, en font faire d’inédits, tandis que d’autres disparaissent, pour parfois réapparaître. De quelle mystérieuse façon un poignet cassé sur la hanche, geste des aristocrates du xviiie siècle, a-t-il resurgi chez un rocker de 1960 ? Le geste de la main d’un bébé qui s’ouvre comme une étoile de mer ne serait-il pas un souvenir des âges immémoriaux où nous étions algues ou poissons ?
Y a-t-il des gestes d’hommes, des gestes de femmes ? Des gestes nationaux, des gestes universels ? Gestes de la sexualité, gestes de la politique, gestes des comédiens, gestes imités de nos morts aimés, les gestes ne sont pas l’ombre des mots ; ils peuvent être une forme de création. Plus encore qu’un langage du sens, un rapport unique au temps.
Voici un livre inattendu, lumineux et sensible, riche de mille réflexions tirées de l’histoire, de la littérature, du cinéma, de l’observation des présidents de république comme des femmes druzes fabriquant de la pâte à pita. Que disent ces gestes que tout le monde fait et que personne ne semble vraiment regarder ?