Toute perspective de lecture est liée à un ancrage géographique. Chaque lecteur est habité par des paysages. Pour Rachel Bouvet, ce paysage est celui de l’océan tel qu’on peut l’observer le long des côtes bretonnes, cette force gigantesque, sublime, mais aussi porteuse d’une douceur infinie. Les auteurs Kenneth White, Victor Segalen et J.-M. G. Le Clézio partagent eux aussi cet ancrage breton : White vogue principalement entre les Côtes-d’Armor et l’Écosse, Segalen naviguait surtout entre le Finistère Nord et le Pacifique, Le Clézio voyage entre le Finistère Sud et le Nouveau-Mexique en passant par l’océan Indien et la Méditerranée.
Consciente de son attachement breton, provoquant chez elle une sensibilité accrue aux paysages maritimes et désertiques, le désir de la géopoétique et un questionnement sur l’altérité, Rachel Bouvet réfléchit à la dimension géographique de l’acte de lecture. Par son analyse des œuvres de Kenneth White, de Victor Segalen et de J.-M. G. Le Clézio, elle montre que la géopoétique peut donner lieu à une approche singulière des textes littéraires. Faisant souvent appel à la géographie, aussi bien à la géographie physique qu’à la géographie humaine, avec les questions de paysage, de carte, de territoire, d’archipel, de frontière, elle illustre de quelle manière une interprétation basée sur les principes essentiels de la géopoétique peut se déployer.
Language
French
Pages
318
Format
Kindle Edition
Release
May 06, 2015
Vers une approche géopoétique: Lectures de Kenneth White, de Victor Segalen et de J.-M. G. Le Clézio
Toute perspective de lecture est liée à un ancrage géographique. Chaque lecteur est habité par des paysages. Pour Rachel Bouvet, ce paysage est celui de l’océan tel qu’on peut l’observer le long des côtes bretonnes, cette force gigantesque, sublime, mais aussi porteuse d’une douceur infinie. Les auteurs Kenneth White, Victor Segalen et J.-M. G. Le Clézio partagent eux aussi cet ancrage breton : White vogue principalement entre les Côtes-d’Armor et l’Écosse, Segalen naviguait surtout entre le Finistère Nord et le Pacifique, Le Clézio voyage entre le Finistère Sud et le Nouveau-Mexique en passant par l’océan Indien et la Méditerranée.
Consciente de son attachement breton, provoquant chez elle une sensibilité accrue aux paysages maritimes et désertiques, le désir de la géopoétique et un questionnement sur l’altérité, Rachel Bouvet réfléchit à la dimension géographique de l’acte de lecture. Par son analyse des œuvres de Kenneth White, de Victor Segalen et de J.-M. G. Le Clézio, elle montre que la géopoétique peut donner lieu à une approche singulière des textes littéraires. Faisant souvent appel à la géographie, aussi bien à la géographie physique qu’à la géographie humaine, avec les questions de paysage, de carte, de territoire, d’archipel, de frontière, elle illustre de quelle manière une interprétation basée sur les principes essentiels de la géopoétique peut se déployer.