La découverte du manuscrit de L'Archéologue est romanesque et émouvante à la fois. C'est presque cinq ans après la disparition de l'écrivain en 1994 que Christiane et Jean Loriot - sa nièce, qu'il considérait comme sa fille, et l'époux de celle-ci - ont osé partir à la découverte des archives de l'auteur du Pont de la rivière Kwaï et de La Planète des singes. D'abord, une armoire pleine de manuscrits et, ensuite, dans la cave de l'ancien domicile parisien de Pierre Boulle, des valises pleines, elles aussi, de manuscrits et de documents. Seul problème, et de taille, Pierre Boulle dactylographiait ses œuvres sur des pelures et celles-ci avaient mal supporté l'humidité du sous-sol. Jean Loriot prit alors sur ses loisirs pour repasser une à une les dizaines de milliers de pelures après que celles-ci eurent séché. Ce travail titanesque lui prit quelques années mais, une fois achevé, il put constituer un dossier complet sur chacun des quelque quarante ouvrages de Pierre Boulle et découvrir, outre des nouvelles inédites, un roman, inédit lui aussi, et dactylographié au recto d'un autre manuscrit. Voici donc L'Archéologue, sorte de roman policier sur fond d'égyptologie, où éclate une fois de plus le machiavélique talent de romancier de Pierre Boulle. Seul et dernier mystère, pourquoi Pierre Boulle n'avait-il pas confié ce roman à un éditeur ? La réponse est peut-être dans ses dernières paroles " j'espère que l'on ne m'oubliera pas. " Et s'il avait voulu, tout simplement, laisser une espèce de bombe romanesque à retardement ?
La découverte du manuscrit de L'Archéologue est romanesque et émouvante à la fois. C'est presque cinq ans après la disparition de l'écrivain en 1994 que Christiane et Jean Loriot - sa nièce, qu'il considérait comme sa fille, et l'époux de celle-ci - ont osé partir à la découverte des archives de l'auteur du Pont de la rivière Kwaï et de La Planète des singes. D'abord, une armoire pleine de manuscrits et, ensuite, dans la cave de l'ancien domicile parisien de Pierre Boulle, des valises pleines, elles aussi, de manuscrits et de documents. Seul problème, et de taille, Pierre Boulle dactylographiait ses œuvres sur des pelures et celles-ci avaient mal supporté l'humidité du sous-sol. Jean Loriot prit alors sur ses loisirs pour repasser une à une les dizaines de milliers de pelures après que celles-ci eurent séché. Ce travail titanesque lui prit quelques années mais, une fois achevé, il put constituer un dossier complet sur chacun des quelque quarante ouvrages de Pierre Boulle et découvrir, outre des nouvelles inédites, un roman, inédit lui aussi, et dactylographié au recto d'un autre manuscrit. Voici donc L'Archéologue, sorte de roman policier sur fond d'égyptologie, où éclate une fois de plus le machiavélique talent de romancier de Pierre Boulle. Seul et dernier mystère, pourquoi Pierre Boulle n'avait-il pas confié ce roman à un éditeur ? La réponse est peut-être dans ses dernières paroles " j'espère que l'on ne m'oubliera pas. " Et s'il avait voulu, tout simplement, laisser une espèce de bombe romanesque à retardement ?