L’humanisme c’est la passion de l’être humain pour son propre mystère, pour son génie, son tragique, et la sagesse qu’il peut acquérir. C’est l’exhortation à une fraternité universelle dont l’homme serait capable, mais aussi la dénonciation du mal effroyable dont il se rend parfois coupable. C’est l’émerveillement mêlé d’effarement pour ses ambitions démesurées qui sont peut-être, paradoxalement, les seules à sa mesure…
Abdennour Bidar montre ici comment l’Occident s’est voué sans relâche à l’élucidation du mystère humain. Sans avoir bien sûr le monopole de l’humanisme, les penseurs, les artistes et les grands acteurs de cette civilisation se sont transmis le flambeau de l’interrogation sur l’identité humaine, ainsi que la responsabilité de faire émerger une humanité plus humaine.
Contrairement à une idée reçue, la Renaissance ne fut pas le seul moment humaniste de l’histoire occidentale mais seulement l’un de ses foyers majeurs parmi d’autres : les religions monothéistes, l’Antiquité grecque et romaine, et bien plus tard la modernité issue des Lumières… Où en sommes-nous aujourd’hui de cette longue quête de l’homme par l’homme, et de ce processus d’humanisation dont tout humanisme travaille à faire le sens de l’histoire ? L’Occident est-il toujours à la hauteur de ses grands humanismes, et demain quel humanisme sera partageable entre toutes les civilisations de la planète ?
Language
English
Pages
290
Format
Kindle Edition
Publisher
Armand Colin
Release
August 20, 2014
Histoire de l'humanisme en Occident (Le temps des idées)
L’humanisme c’est la passion de l’être humain pour son propre mystère, pour son génie, son tragique, et la sagesse qu’il peut acquérir. C’est l’exhortation à une fraternité universelle dont l’homme serait capable, mais aussi la dénonciation du mal effroyable dont il se rend parfois coupable. C’est l’émerveillement mêlé d’effarement pour ses ambitions démesurées qui sont peut-être, paradoxalement, les seules à sa mesure…
Abdennour Bidar montre ici comment l’Occident s’est voué sans relâche à l’élucidation du mystère humain. Sans avoir bien sûr le monopole de l’humanisme, les penseurs, les artistes et les grands acteurs de cette civilisation se sont transmis le flambeau de l’interrogation sur l’identité humaine, ainsi que la responsabilité de faire émerger une humanité plus humaine.
Contrairement à une idée reçue, la Renaissance ne fut pas le seul moment humaniste de l’histoire occidentale mais seulement l’un de ses foyers majeurs parmi d’autres : les religions monothéistes, l’Antiquité grecque et romaine, et bien plus tard la modernité issue des Lumières… Où en sommes-nous aujourd’hui de cette longue quête de l’homme par l’homme, et de ce processus d’humanisation dont tout humanisme travaille à faire le sens de l’histoire ? L’Occident est-il toujours à la hauteur de ses grands humanismes, et demain quel humanisme sera partageable entre toutes les civilisations de la planète ?