Par l’instauration d’un revenu universel, attribué sans conditions à tous ceux qui en font la demande, et suffisant pour mener une vie décente.
Utopie ?
Hier oui, aujourd’hui non. Notre niveau de développement technologique et industriel produit désormais une telle quantité de richesse que c’est devenu parfaitement réaliste... si la répartition de cette richesse devient équitable.
La vraie question est ailleurs, et n’a jamais encore été posée : si nous ne passons plus l’essentiel de notre vie à travailler, qu’allons-nous faire de grand de tout ce temps libéré ?
Dès 1930, John Maynard Keynes nous invitait à réfléchir à cette mutation de l’humanité où « le vieil Adam » n’aurait plus à gagner son pain à la sueur de son front mais devrait apprendre à assumer le vertige formidable d’une liberté entièrement nouvelle.
Or nous y sommes. Allons-nous donc être capables de nous consacrer enfin, comme il l’espérait, « à nos vrais problèmes, ceux de la vie et des relations entre les hommes, ceux des créations de l’esprit » et aux moyens de « mener une vie judicieuse, agréable et bonne » ?
Language
French
Publisher
Les liens qui libèrent
Release
May 16, 2018
ISBN
9791020906
ISBN 13
9791020906
Libérons-nous ! Des chaînes du travail et de la consommation
Par l’instauration d’un revenu universel, attribué sans conditions à tous ceux qui en font la demande, et suffisant pour mener une vie décente.
Utopie ?
Hier oui, aujourd’hui non. Notre niveau de développement technologique et industriel produit désormais une telle quantité de richesse que c’est devenu parfaitement réaliste... si la répartition de cette richesse devient équitable.
La vraie question est ailleurs, et n’a jamais encore été posée : si nous ne passons plus l’essentiel de notre vie à travailler, qu’allons-nous faire de grand de tout ce temps libéré ?
Dès 1930, John Maynard Keynes nous invitait à réfléchir à cette mutation de l’humanité où « le vieil Adam » n’aurait plus à gagner son pain à la sueur de son front mais devrait apprendre à assumer le vertige formidable d’une liberté entièrement nouvelle.
Or nous y sommes. Allons-nous donc être capables de nous consacrer enfin, comme il l’espérait, « à nos vrais problèmes, ceux de la vie et des relations entre les hommes, ceux des créations de l’esprit » et aux moyens de « mener une vie judicieuse, agréable et bonne » ?