Blondeur peroxydée chez Nelly Arcan, rousseur fatale chez Joël Champetier, barbe féminine chez Julie Demers, salon de coiffure-torture chez Karoline Georges, indomptable crinière frisée chez Marie Demers. Que racontent la chevelure et la pilosité au sein de la littérature francophone? Que disent-elles des personnes qui l’écrivent? Quelle place prennent les cheveux dans nos vies? De la « coupe Rachel » de Jennifer Aniston aux tresses de Beyoncé sur son album Lemonade, à l’impeccable queue de cheval d’Ariana Grande, en passant par les cheveux longs de Jared Leto ou les boucles de Kit Harington, les cheveux occupent nos conversations et portent en eux des souvenirs, une époque, une génération, des désirs. Comme la poussière, les cheveux s’immiscent dans nos vies, laissent des traces, nous trahissent. Ils nous font parler. Ils font parler les quatorze contributeur·rices de ce collectif. Toustes réfléchissent à ce que les cheveux, les poils – leur présence ou leur absence – font à leur vie, à nos vies.
Blondeur peroxydée chez Nelly Arcan, rousseur fatale chez Joël Champetier, barbe féminine chez Julie Demers, salon de coiffure-torture chez Karoline Georges, indomptable crinière frisée chez Marie Demers. Que racontent la chevelure et la pilosité au sein de la littérature francophone? Que disent-elles des personnes qui l’écrivent? Quelle place prennent les cheveux dans nos vies? De la « coupe Rachel » de Jennifer Aniston aux tresses de Beyoncé sur son album Lemonade, à l’impeccable queue de cheval d’Ariana Grande, en passant par les cheveux longs de Jared Leto ou les boucles de Kit Harington, les cheveux occupent nos conversations et portent en eux des souvenirs, une époque, une génération, des désirs. Comme la poussière, les cheveux s’immiscent dans nos vies, laissent des traces, nous trahissent. Ils nous font parler. Ils font parler les quatorze contributeur·rices de ce collectif. Toustes réfléchissent à ce que les cheveux, les poils – leur présence ou leur absence – font à leur vie, à nos vies.