Déterrer les os est une plongée en huis clos entre la narratrice et son corps fautif, ce corps qui déborde et réclame toujours davantage et qu'elle tente de rejeter. Ce corps qui est en fait un scaphandre, une cage qu'il faut détruire en secret.
«Dans ma tête comme dans mon ventre, un vide grandit, un vide sédatif et délectable. Plus rien ne vient déranger mon esprit. Les désirs meurent en même temps que la faim. C'est la grande paix qui commence. Tout se simplifie. De semaine en semaine, je retourne au fond des choses. »
Déterrer les os est une plongée en huis clos entre la narratrice et son corps fautif, ce corps qui déborde et réclame toujours davantage et qu'elle tente de rejeter. Ce corps qui est en fait un scaphandre, une cage qu'il faut détruire en secret.
«Dans ma tête comme dans mon ventre, un vide grandit, un vide sédatif et délectable. Plus rien ne vient déranger mon esprit. Les désirs meurent en même temps que la faim. C'est la grande paix qui commence. Tout se simplifie. De semaine en semaine, je retourne au fond des choses. »